I°) Définition : L’intensité dans un circuit Comportant des dérivations :

L’intensité du courant électrique, c’est la quantité d’électricité qui traverse un appareil électrique en une seconde.

            * Remarque : Analogie avec la circulation des voitures sur les routes. Un jour de départ en vacances, il y a une circulation importante de voitures (trafic intense) ; le nombre de voitures passant en un point donné (débit) est plus grand qu’un jour en semaine (faible trafic).

            * Expérience : Un générateur variable et une lampe.

On observe alors comment varie l’éclat de la lampe quand on fait varier le courant délivré par le générateur.

L’éclat de la lampe est d’autant plus important que l’intensité est grande.

            * L’unité d’intensité est l’ampère (A).

On a alors le tableau de conversion ci-contre :

II°) La mesure de l’intensité dans un montage simple :

* L’appareil de mesure : l’ampèremètre

            * Schématisation :

L’ampèremètre doit être traversé par le courant qu’il mesure. Il doit être monté en série dans un circuit électrique. Le courant entre dans l’ampèremètre par la borne (10A) et ressort par la borne (COM ou commune). On règle l’ampèremètre sur le calibre 10A et en courant continue sur CC.

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Remarque :

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¬ Expérience :

* Expérience 1 : La mesure du courant qui sort du générateur et qui entre dans la lampe :

Le schéma correspondant :

Il faut choisir le calibre adapté. C’est à dire le calibre donnant le plus de chiffre significatif.

Expérimentalement, on part du calibre le plus élevé (10A) et on diminue le calibre progressivement de façon à toujours avoir le calibre choisit supérieur à l’intensité mesurée.

            * Expérience 2 : La mesure du courant qui sort de la lampe et qui revient au générateur :

Le schéma correspondant :

Á Conclusion :

L’intensité qui traverse la lampe I_L est égale à l’intensité qui sort du générateur I_G.

I_L = I_G

L’intensité est donc la même en tout point du circuit.

Le courant ne s’use pas lorsqu’il traverse la lampe : L’intensité qui ressort de la lampe est la même que celle qui est entrée dans la lampe.

            Ordre de grandeur des intensités :

III°) L’intensité dans un circuit en série :

¬ Expérience :

* Expérience 1 : La mesure de l’intensité qui sort du générateur :

Le schéma correspondant :

            * Expérience 2 : La mesure du courant qui sort de la lampe 1 :

Le schéma correspondant :

            * Expérience 3 : La mesure du courant qui sort de la lampe 2 :

Le schéma correspondant :

Á Conclusion :

Il n’y a qu’un seul courant pour deux lampes, donc c’est un circuit en série.

Dans un circuit en série, le même courant fait tout le tour du circuit.

Remarque : Chaque lampe éclaire plus faiblement que si elle était toute seule dans le circuit. Si les lampes sont très différentes, une lampe brille plus faiblement que l’autre, bien que le courant qui les traverse est le même.

IV°) L’intensité dans un circuit Comportant des dérivations :

¬ Expérience :

* Expérience 1 : La mesure de l’intensité qui sort du générateur :

Le schéma correspondant :

            * Expérience 2 : La mesure de l’intensité qui sort de la lampe 1 :

Le schéma correspondant :

            * Expérience 3 : La mesure de l’intensité qui sort de la lampe 2 :

Le schéma correspondant :

Á Conclusion :

La lampe 2 est branchée en dérivation aux bornes de la lampe 1. Chaque lampe est branchée directement au plus et au moins du générateur.

I₀ = I₁ + I₂

Dans un circuit en parallèle, l’intensité du courant dans la branche principale est égale à la somme des intensités des courants dans les branches secondaires.

Remarque : Ainsi il est dangereux de brancher plusieurs appareils sur une multiprise, car tous les appareils sont alors branchés en dérivation : l’intensité du courant arrivant à la multiprise est alors très grand.

Le fort courant produit un échauffement du fil et peut provoquer un incendie.

 Généralisation : La loi des nœuds

On a alors ici : I₁ + I₂ = I₃ + I₄ + I₅

Loi des nœuds : A un nœud d’un circuit, la somme des intensités des courants qui arrivent au nœud est égale à la somme des intensités des courants qui en repartent.